Loi d'expropriation,
"en vers libre naturellement"
Conséquence de l'élection de Trump dans le monde,
Les extrémistes surfent aisément sur l'onde,
Comme je les déjà écrit ailleurs,
je pousse encore mon cris, horreur !
Je ne suis pas homophobe,
Je ne suis pas islamophobe,
Pas antisémite non plus,
Hier 6 février deux mille dix sept,
Ils ont adopté par le vote à la Knéset,
La spoliation des terres, ho ! Peuple élu,
Toi qui a tant souffert par le passé,
Connu les camps et l'extermination,
Au nom de quelle logique peux tu pourchasser,
De leur terre des hommes pour agrandir ta nation ?
Et si ma mère comptait dans ses ancêtres quelques nobliaux,
Pourrai-je deux cents ans après réclamer des droits seigneuriaux ?
Et de tout un pays entraver la liberté,
Me conduire en maître, où serai alors ma fierté ?
Si ceux de mon père, modestes battaient le fer,
Le pâté de maison n'était que forge où raisonnait l'enclume,
Devrais-je aujourd'hui mes voisins passer aux plumes,
Car là habitaient autrefois oncles, cousins ou frères,
Ici vivent maintenant mes amis algériens,
Faudrait il que je les expulse comme de vulgaires vauriens,
Pour composer au passé une histoire familiale,
D'une nouvelle page que j'écrirai d'une stupidité raciale,
Ceci pour expliquer l'incohérence de cette politique,
De cette injustice appliqué comme une mécanique,
Car même en vainqueur, il faut négocier la paix,
Respecter son adversaire sans commettre de forfait,
Ce n'est pas en mettant plus bas que terre son ennemi d'hier,
Que l'on épargnera les morts inutiles dans les cimetières,
Et cette terre berceau de l'humanité,
Ne peut d'un de ses enfants se voir amputé,
C'est une mère qui tremble sous les missiles,
Cette terre qui jadis fut si fertile,
Se fend à présent sous le vent glacial,
Annonciateur d'une troisième guerre mondiale,
Se conflit qui depuis trop longtemps perdure,
Offrant au monde ses atroces blessures,
Ne serait plus qu'un grand champs d'ordures,
Laissant aux cœurs pures que les affres de la brisure,
Descendants de Moïse ne suivez pas les mauvais bergers,
Qui feraient courir sur votre histoire les milles dangers,
Qui feraient de cet oasis, de ce paradis,
Plus qu'un cailloux pour des siècles maudits,
Et par cette loi relanceraient la haine,
Rependant sur la planète sa gangrène,
Car aucune religion, aucun dieu,
Ne peut réclamer un crime odieux,
Ho ! Fils d'Israël, réveillez vous,
Je ne suis pas prophète, je vous l'avoue,
Et je tiens à saluer ceux qui à se vote se sont opposés,
Et qui rêvent au matin voir encore un ciel rosé,
"en vers libre naturellement"
Conséquence de l'élection de Trump dans le monde,
Les extrémistes surfent aisément sur l'onde,
Comme je les déjà écrit ailleurs,
je pousse encore mon cris, horreur !
Je ne suis pas homophobe,
Je ne suis pas islamophobe,
Pas antisémite non plus,
Hier 6 février deux mille dix sept,
Ils ont adopté par le vote à la Knéset,
La spoliation des terres, ho ! Peuple élu,
Toi qui a tant souffert par le passé,
Connu les camps et l'extermination,
Au nom de quelle logique peux tu pourchasser,
De leur terre des hommes pour agrandir ta nation ?
Et si ma mère comptait dans ses ancêtres quelques nobliaux,
Pourrai-je deux cents ans après réclamer des droits seigneuriaux ?
Et de tout un pays entraver la liberté,
Me conduire en maître, où serai alors ma fierté ?
Si ceux de mon père, modestes battaient le fer,
Le pâté de maison n'était que forge où raisonnait l'enclume,
Devrais-je aujourd'hui mes voisins passer aux plumes,
Car là habitaient autrefois oncles, cousins ou frères,
Ici vivent maintenant mes amis algériens,
Faudrait il que je les expulse comme de vulgaires vauriens,
Pour composer au passé une histoire familiale,
D'une nouvelle page que j'écrirai d'une stupidité raciale,
Ceci pour expliquer l'incohérence de cette politique,
De cette injustice appliqué comme une mécanique,
Car même en vainqueur, il faut négocier la paix,
Respecter son adversaire sans commettre de forfait,
Ce n'est pas en mettant plus bas que terre son ennemi d'hier,
Que l'on épargnera les morts inutiles dans les cimetières,
Et cette terre berceau de l'humanité,
Ne peut d'un de ses enfants se voir amputé,
C'est une mère qui tremble sous les missiles,
Cette terre qui jadis fut si fertile,
Se fend à présent sous le vent glacial,
Annonciateur d'une troisième guerre mondiale,
Se conflit qui depuis trop longtemps perdure,
Offrant au monde ses atroces blessures,
Ne serait plus qu'un grand champs d'ordures,
Laissant aux cœurs pures que les affres de la brisure,
Descendants de Moïse ne suivez pas les mauvais bergers,
Qui feraient courir sur votre histoire les milles dangers,
Qui feraient de cet oasis, de ce paradis,
Plus qu'un cailloux pour des siècles maudits,
Et par cette loi relanceraient la haine,
Rependant sur la planète sa gangrène,
Car aucune religion, aucun dieu,
Ne peut réclamer un crime odieux,
Ho ! Fils d'Israël, réveillez vous,
Je ne suis pas prophète, je vous l'avoue,
Et je tiens à saluer ceux qui à se vote se sont opposés,
Et qui rêvent au matin voir encore un ciel rosé,
Dernière édition: